Allons au pas
Allons au pas révoltés de tous pays.
Le peuple quand on le pousse
De vos us sans vergognes
Ca descend dans la rue.
Le peuple que l’ont tire
Vers le bas, vers l’abîme
Ca a le regard noir,
Comme les armes noires
Qu’il cache dans ses poches
Prêtes à sortir sous les porches
De vos palais bourgeois.
Allons révoltés de tous pays,
De toutes ethnies
De tous partis,
Faisons de nos chaînes aux pieds
Des armes noires,
Noires comme le sang caillé
De ses charognes dirigeantes.
Le peuple ca descend dans la rue,
Et ça cogne le peuple,
Quand il est méprisé,
Oppressé, pressuré.
Ça crie, ça hurle à la mort
Sous les fenêtres de vos palais dorés.
Allons au pas révoltés,
Vers l’enfoiré de première
Qui à ouvert sur nous,
Les portes de l’enfer,
Qu’il goûte au pain quotidien,
Qui est le nôtre.
Qu’il vive un temps,
Le temps
De l’ouvrier sans logement qui dort sur un banc,
De la fille qui se prostitue pour payer ses études,
De la servante d’hôtel, qu’on viole et qu’on accuse.
Du printemps de l’enfant qui joue dans le caniveau,
La faim au ventre et le regard terne.
Allons au pas révoltés de tous pays.
Le peuple quand on le sodomise
Il n’y prend goût,
Il brise par le feu, les armes,
Toutes vos ignominies.
Le peuple quand on le martyrise
Ça a le regard noir
Comme les armes noires
Qu’il cache dans ses poches
Prêtes à sortir sous les porches
De vos palais bourgeois.
Il est l’heure,
Réveillez-vous.
Allez au pas révoltés de tous pays.
Que les tyrans enfin apeurés,
Désertent leur palais,
Le peuple quand on le brutalise,
Il descend dans les rues,
Les armes noires à la main,
Noires comme les âmes,
De ces enfoirés,
Qui nous gouvernent.
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